Artistic experimentation
For 40 years, TAMAT has been supporting artists from all over the world through its Fellowship Programme and hosting them in its studios. This programme encourages the decompartmentalisation of disciplines and encourages the fellows to draw on the resources available to them at the museum.
The development of calls for projects for artists is an international phenomenon that is constantly expanding. For 40 years, one of TAMAT’s major axes has been to accompany and support emerging creation by offering artistic research grants. For 40 years, the museum has offered a creative space for a selection of artists from all disciplines who wish to develop a project within a cultural venue, test it and share it with the public. The principle is to grant temporarily, free of charge, a studio space to four artists in order to encourage the creation of their experimental artistic project by providing them with financial means, an administrative and technical team and occasional accommodation. The grant ends with a group exhibition and the publication of a catalogue.
R20/21
As a result of the health crisis, the 2020 fellows Eva Dinneweth, Lina Manousogiannaki, Jehanne Paternostre, Pétra Vanwichelen, Maïlys Lecoeuvre, Lisa Plaut, Arnaud Rochard and Charlotte Stuby had to interrupt their research in March 2020. The first five artists have taken up the thread of their experiments and seized the opportunity to continue them exceptionally for another year. However, the work of the entire R20/21 class can be seen from 18 December at their closing exhibition.
R22
The research grant is reinvented from 2022 onwards! In order to offer better support to the artists, TAMAT, in collaboration with its Cultural Council, has modified the call, the rules and the selection criteria of the grant. From now on, four artists will take over the workshops in 2022, namely Peter Depelchin, Louise Limontas, Camille Peyrachon and Araks Sahakyan.
Dates to be pinned
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Call R23
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Our grant holders
The class of 2024
The class of 2023
The class of 2022
The class of 2020
Eva DINNEWETH
Je travaille avec des objets et des situations trouvés et je m’intéresse à la façon dont les choses se rapportent les unes aux autres et au monde dans un jeu de donner et de recevoir du sens. Je veux étudier comment le textile, en tant que matière fluide, est en relation avec son environnement, comment il peut dissimuler, englober, accentuer, transformer par de simples interventions de l’artiste.
Lina MANOUSOGIANNAKI
Mes recherches à TAMAT tournent autour du sens du toucher. En combinant photographie et broderie, j’essaie de créer une nouvelle œuvre tangible qui peut être vécue non seulement en regardant mais aussi en touchant. Je me concentre sur le sens du toucher car j’essaie aussi de comprendre et d’explorer les aspects de la temporalité. Quel impact peut avoir sur les gens l’effet de pouvoir toucher le travail des artistes et quel impact peut avoir le toucher sur une œuvre ? La combinaison de différents sens peut-elle accentuer l’expérience de l’art ?
Jehanne PATERNOSTRE
Le point de départ de mes recherches est l’atelier de restauration de tapisseries de TAMAT. Les gestes et les techniques de conservation, les archives, sont ma source d’inspiration pour parler de notre relation au temps et à la mémoire. Quelle position adopter face à l’usure inexorable qui entraîne trous, effilochages, disparition et relâchement des fils ? Je réalise mes premiers échantillons de tapisserie trouée, je filme les mains qui réparent, j’interviewe des propriétaires de tapisseries…
Lisa PLAUT
Ma recherche au TAMAT est une tentative de rentrer en lien avec les tapisseries anciennes de la collection du musée. Je les considère comme des pièces de conversation. Elles semblent toujours susciter quelque chose, peut-être parce qu’elles ne sont pas des peintures, elles sont plus rares, moins évaluées, à cheval entre l’objet d’architecture intérieure et l’oeuvre d’art, ce qui renforce leur étrangeté.
C’est dans cette brèche de l’étrange que j’ai décidé de converser avec les tapisseries, glanant des points d’ancrages extérieurs à celles-ci comme les imprimés de boite de pizzas surgelées, les coiffures dites “balayage”, ou intérieurs, comme le regard des chevaux de bataille et leur harnachement militaire, les trois actes de la vie de cette femme accusée de cannibalisme durant la famine. Mon objectif est de rendre visible cette perméabilité entre le réel et l’imaginaire et faire dialoguer mon inconscient et celui des tapisseries.
Arnaud ROCHARD
Pour mon année en tant que boursier à TAMAT, je continue mes recherches sur les tapisseries anciennes et les techniques de papiers peints.
Je souhaite travailler autour de l’idée de papier peint panoramique en imprimant des linogravures sur tissus. Pour moi la gravure n’est pas une fin en soi mais un prétexte à se faire visiter par la couleur autant que par les volumes. Je compte réaliser des études en céramique dans le but de tisser des liens entre art, artisanat et arts décoratifs.
Charlotte STUBY
Mon travail ici est composé de diverses recherches. J’aimerais particulièrement élaborer de nouvelles compositions narratives en textile en utilisant plusieurs techniques classiques. Ces récits se présentent comme des paysages imaginaires, frontaux, hasardeux, inspirés notamment de mythologies personnelles. Des assemblages à la fois figuratifs et organiques qui deviendraient des drapés énigmatiques.
Pétra VANWICHELEN
J’essaye de transformer des matériaux mous et de les détourner de leur fonction première. En partant du vécu et en utilisant des techniques mixtes, je tente de provoquer un autre regard. Les vides sont aussi importants que les structures denses. Par la couleur, le bleu de Tournai, je crée un lien entre l’histoire et aujourd’hui. Une chaine mobile de crochet et tricot tubulaire.
Maïlys LECOEUVRE
Ma recherche à TAMAT commence par l’observation de l’esthétique et des techniques employées pour réaliser les vêtements liturgiques et les icônes brodées. Après un questionnement sur les idolâtries contemporaines, j’ai choisi de broder à partir des publications de Kim Kardashian qui met en scène sa vie sur les réseaux sociaux. Une icône virtuelle, de chair et de silicone, qui comptabilise 161 millons de fidèles/followers dont l’adoration est exprimée par des likes et des ❤💎😍🔥🙏💋
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